J’imaginais un paysage immense, le plus épuré possible au bord du vide, au bord de l’absolu monochrome, où les plus infimes détails porteraient leurs murmures en écho. Le plus insignifiant des cailloux, la plus quelconque des brindilles contribueraient à prouver l’équilibre du monde. 

Paysages brossés, délavés, des instantanés rapides se succèdent et offrent au regardeur une suite de vastes voyages intérieurs. Empreintes étincelantes à l’or fin, entre déserts et océans. Des dessins, comme des traces accidentelles où l’équilibre visuel se décline en un jeu primordial, vital, tel un immense pendule de Foucault. 

Y respirer seul l’air de la planète sous un ciel immense et la sensation d’appartenir au « Grand Tout ». Car ma chair et la poussière que je foule ne font qu’un, sur cette planète au cœur de l’univers.

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