# 502. Acrylique et pigments naturels sur toile




D’un horizon presque vrai, tout juste à la limite, exactement entre plaine et mer, j’envisagerai sans cesse cet espace éternel que j’aime tant depuis mon enfance, où je me plaisais à deviner depuis la plage, quelle terre se trouverait au-delà de l’océan en traçant cette ligne imaginaire parfaitement droite vers l’infini. Au fil du temps, la destination s’est perdue, le voyage, son élan, se sont immobilisés, doucement. La destination n’avait plus d’intérêt, s’arrêter, à mi-chemin au milieu de nulle part, là où le vent et le silence se partagent les secrets du monde dans leurs dialogues alternés, les écouter et méditer. Se réfugier dans cette atmosphère vaporeuse où les teintes sont discrètes et essentielles, les tonalités réservées, surtout rien d’ostentatoire… et mon âme s’y est engagé par l’intermédiaire d’un exercice qui me déconcerte parfois, l’émergence soudaine et évidente, d’une nécessité ressentie d’une expression spirituelle qui s’impose et qui donne sens.



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